Ce festival mettra à l’honneur 7 longs métrages de fiction iraniens ainsi que leurs réalisateurs qui ont été au préalable sélectionnés parmi 46 films. De plus, 7 courts-métrages, hors compétition ainsi que d’autres programmes artistiques et culturels viendront enrichir le programme de ce festival pour mettre en lumière la richesse de la culture iranienne.
A l’occasion de la première édition du festival du 7ème art, les célèbres villes de Chantilly et Senlis s’associent pour donner le clap à un festival hors du commun. Une grande première en France, qui mettra à l’honneur la nouvelle génération du cinéma iranien. C’est donc dans la région des Hauts-de-France, que du 4 au 7 Novembre 2021, les amoureux du grand écran se retrouveront pour célébrer ce festival d’un nouveau genre.
Ainsi, à travers les villes de Chantilly et de Senlis, une nouvelle page de la fraternité franco-iranienne s’écrira autour de cette passion commune pour le cinéma. Le cinéma iranien représente une production annuelle de 100 longs-métrages et de plus de 2000 courts-métrages. Certes, le cinéma iranien a obtenu ses lettres de noblesse grâce à de grands réalisateurs tels qu’Abbas KIAROSAMI ou Asghar FARHADI, au sein des plus grands festivals à travers la planète, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt : le cinéma iranien représente un vivier dynamique de jeunes réalisateurs et réalisatrices qui méritent d’être connus et reconnus à l’étranger. Aussi, l’objectif de ce festival inédit dans son genre, est de présenter la nouvelle génération du cinéma iranien.
Centre Franco-Iranien
Le Centre Franco-Iranien est une association française régie par la loi du 1er juillet 1901 ; créée en août 2016, ayant pour objectif d’approfondir et développer les relations franco-iraniennes dans l’ensemble des domaines (institutionnel, économique et commercial, culturel et artistique, sportif, universitaire, …) et d’œuvrer pour le renforcement des liens d’amitié entre les deux peuples français et iranien, et les deux pays.
Le Centre Franco-Iranien est devenu aujourd’hui l’association la plus active dans les relations franco-iraniennes, et se décrit en 3 chiffres : 5 – 50 – 200 ! 5 années d’existence ; 50 événements déjà organisés (soit en moyenne un évènement par mois) ; et 200 articles de presse dans les médias français, européens et iraniens!
Domaine de Chantilly
Le château de Chantilly est l’un des joyaux du patrimoine français. Il est aussi l’œuvre d’un homme au destin exceptionnel : Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fils du dernier roi des Français, Louis-Philippe. Ce prince, considéré comme le plus grand collectionneur de son temps, a fait de Chantilly l’écrin de ses innombrables chefs-d’œuvre et manuscrits précieux. Le château a traversé les siècles tel que le duc d’Aumale l’a offert en 1886 à l’Institut de France. Aujourd’hui, Le domaine de Chantilly est un vaste ensemble de 7 830 hectares de terres composé du château de Chantilly, de ses collections d’œuvres d’art, regroupées dans le musée Condé, de son parc et d’une forêt, la forêt de Chantilly, pour ses éléments les plus célèbres, mais aussi de propriétés, de bâtiments dont plusieurs monuments historiques, de terres agricoles, de terrains de golf. Le Domaine de Chantilly accueille chaque année près d’un million de touristes.
Ville de Chantilly
Chantilly est une ville unique, façonnée par l’histoire. Née du château et de la volonté des Princes, la ville de Chantilly s’est progressivement développée au cours du XVIIIe siècle suivant un urbanisme raisonné le long de la rue du Connétable. Au XIXe siècle, c’est ensuite l’activité hippique qui a façonné la ville autour de l’hippodrome et de la gare de Chantilly.
De renommée mondiale, Chantilly est aujourd’hui une ville de 11 mille habitants nichée au sud de la Picardie, fière de son histoire, de son patrimoine et de son dynamisme actuel. La ville est située au cœur d’un massif forestier de plus de 6 000 hectares, riche tant par sa flore que par sa faune. Le territoire de Chantilly appartient au Parc Naturel Régional Oise – Pays de France.
Chantilly est une destination connue dans le monde entier par les touristes qu’elle accueille : ils sont plus de 500 mille par an. Par ailleurs, le monde du cheval est le cœur de l’activité économique de la ville, Chantilly est le premier centre d’entraînement de chevaux de course en Europe, près de 3 000 chevaux de course s’entraînent chaque jour sur les pistes.
Ville de Senlis
Depuis sa création à l’époque gallo-romaine, Senlis n’a cessé de s’enrichir au fil de l’histoire. Aujourd’hui, cette ville de 15 mille habitants, représente le cœur battant du Pays d’Art et d’Histoire “de Senlis à Ermenonville” et bénéficie d’un patrimoine architectural et culturel exceptionnel, témoin de 2000 ans d’Histoire. Son secteur sauvegardé de 40 ha est depuis toujours particulièrement apprécié des cinéastes : de nombreux tournages de longs et courts métrages en témoignent (voir la page “Senlis, ville de cinéma”). Ses nombreux équipements publics et privés de culture, éducation, sport, loisirs, transport public ou à caractère social en font une ville à la qualité de vie reconnue et prisée.
Chef d’Orchestre franco-iranien, Directeur artistique et musical de l’Orchestre de l’Alliance et Membre de l’Observatoire de la Diversité du CSA
Maire Adjoint de Chantilly chargée de la Culture
Président du Centre Franco-Iranien et Professeur de Géopolitique
Déléguée chargée de l’administration et du partenariat
Déléguée chargée du sponsoring et des relations avec les écoles françaises de cinéma
Délégué chargé des relations institutionnelles
Délégué chargé des questions artistiques et culturelles, et des relations avec l’Iran
Plus d’un siècle s’est écoulé depuis la visite en France du souverain iranien de la dynastie Qadjar, Mozaffar al-Din Shah, et de l’introduction de la première caméra cinéma en Iran. Depuis, la magie du septième art a progressivement fasciné la culture et l’art des iraniens jusqu’à ce que, au début du 20ème siècle, le premier cinéma public a ouvert ses portes aux amateurs, et que des sociétés cinématographiques ont été créés en Iran, et progressivement les premières productions cinématographiques iraniennes ont été projetées sur le grand écran.
Dans l’histoire du cinéma iranien, globalement deux périodes distinctes peuvent être identifiées : le cinéma d’avant et d’après la Révolution islamique defévrier 1979.
La fin du cinéma iranien d’avant la révolution s’est accompagnée de la nouvelle vague du cinéma iranien, qui lentement avançait dans la direction des productions non-commerciales.
Finalement, après la révolution obligatoirement des éléments tels que le sexe ou la violence ne pouvaient plus être montrés, aussi grâce aux potentiels artistiques des cinéastes iraniens de la décennie 70 ; tels qu’Amir NADERI,Bahman FARMAN ARA, ou Parvis KIMIAVI ; cette période a été marquée par les succès et des œuvres de grande qualité de cinéastes tels qu’Abbas KIAROSTAMI, Bahram BEYZAIE, Darius MEHRJOUIE, ou Massoud KIMIAIE.
Au cours des années qui ont précédé les décennies 80 et 90,les succès cinématographiques iraniens, en particulier sur la scène internationale, furent les résultats des efforts et des œuvres de réalisateurs tels que Mohsen MAKHMALBAF, Abolfazl JALILI, ou Majid MAJIDI.
Au cours de la dernière décennie, le cinéma iranien s’est à nouveau brillé sur la scène cinématographique internationale, avec des œuvres tels que “Une Séparation” et “Le Client” d’Asghar FARHADI qui ont remporté de nombreux prix internationaux, dont à Cannes, ainsi que l’Oscar du meilleur film étranger ; apportant ainsi un nouvel insigne d’honneur à la culture et le 7èmeart au niveau mondial.
La présence soutenue de femmes réalisatrice représente une autre caractéristique du cinéma iranien après la révolution : des femmes réalisatrices telles que Rakhshan BANI-ETEMAD, Pouran DERAKHSHANDEH, TahminehMILANI, ou Nargues ABYAR et leurs succès sur la scène, illustre l’attention des femmes iraniennes au 7ème art et leur forte présence dans le domaine du cinéma.
Au cours des dernières années, en raison des changements dans les infrastructures cinématographiques et le passage du 35mm au numérique, le nombre de jeunes réalisateurs iraniens s’est fortement accru. De même, les secteurs de production et de diffusion ont également connu des changements fondamentaux.
Au cours des trois dernières décennies, le cinéma iranien a remporté 2599 prix internationaux dont la plupart était des premiers prix.
L’Organisation des Affaires Cinématographiques et de l’Audio-Visuelles affiliée au Ministère iranien de la Culture, représente le principal soutien du cinéma iranien, qui représente une production annuelle d’environ cent longs-métrages, 300 salles de cinéma et 572 autres salles de projection. Cette institution officielle, aux côtés d’autres institutions non gouvernementales et artistiques, soutien d’autres institutions spécialisées dans le domaine des films expérimentaux, des documentaires, du jeune cinéma iranien, des courts métrages, des films pour enfants et des adolescents.
Le plus important festival du Cinéma en Iran se nomme « le festival Fajr », qui se tient chaque année dans deux parties« nationale » et « internationale », et au cours desquelles, les réalisateurs et cinéastes primés dans différents domaines reçoivent le trophée « Simorgh cristal » (Simorgh représente un oiseau fabuleux de la mythologie perse).
La naissance du cinéma en Iran a été pour ainsi dire concomitant avec l’émergence du cinéma dans le monde, et la France représente le point de rencontre des iraniens avec l’art du cinéma.
Lors d’un voyage à Paris en 1900, le roi de Perse, Mozaffarod-Din-shah, à l’occasion d’une visite de l’Exposition Universelle, s’est familiarisé avec le fonctionnement du cinématographe et a demandé au photographe de la cour qui l’accompagne de se procurer le matériel nécessaire au fonctionnement du cinématographe pour le ramener en Iran. Ainsi, le premier film d’actualité a été tourné au cours des mêmes années. Comme tous les pays disposant de cinéma à cette époque, les longs-métrages ont gagné en popularité parmi le peuple et les courts-métrages avaient moins d’importance.
Environ soixante-dix ans après l’introduction du cinéma en Iran, un centre gouvernemental appelé « Centre pour le développement intellectuel des enfants et des adolescents » est créé, dont la production de courts-métrages pour enfants et adolescents représente l’une des principales activités. Ainsi, la production de courts métrages en Iran devient plus sérieuse. Un certain nombre de grands réalisateurs de longs-métrages iraniens ont débuté leur activité au sein de ce centre, en réalisant des courts-métrages, donnant ainsi naissance à des œuvres importants dans ce centre et dans d’autres institutions similaires.
Quelques années après la révolution islamique en Iran, la croissance du cinéma, du point de vue qualitatif, s’est considérablement développé et une association intitulé « Société iranienne du cinéma des jeunes iraniens » a été créée, avec comme objectif l’apprentissage du cinéma aux personnes intéressées, ainsi que pour soutenir la production de courts-métrages. Aujourd’hui, une partie importante du corps du cinéma iranien est constituée de ces cinéastes de courts-métrages.
Les courts-métrages sont très populaires en Iran. Plusieurs festivals nationaux et internationaux consacrés aux courts-métrages sont organisés chaque annéeen Iran, et certains de ces festivals de courts-métrages sont considérés comme les plus importants du Moyen-Orient.
L’accueil réservé par le public à ces festivals est tel que de longs fils d’attente se forment toujours devant l’entrée des salles et nombreux sont ceux qui sont contraints de regardent les films debout.
A l’instar des longs-métrages, le rayonnement des courts-métrages iraniens dans les festivals internationaux devient de plus en plus intense, année après année, et les cinéastes iraniens sont parmi les sérieux prétendants aux premiers prix des festivals internationaux. Considérant la variété des méthodes de réalisation de courts-métrages en Iran, il n’existe pas de statistiques précises sur la production de courts-métrages en Iran, mais la production annuelle serait entre 1000 et 2500 courts-métrages de fiction.
En tant que véhicule professionnel indépendant du cinéma, les courts-métrages ont toujours grandement intéressé les cinéastes iraniens et chaque année de nombreux festivals indépendants consacrés aux courts-métrages sont organisés en Iran.
Dans le cadre de l’édition 2021 du Festival du Cinéma Iranien de Chantilly, il a été décidé que la présence des courts-métrages iraniens se fera en dehors de la compétition officielle, en vue de familiariser le public français avec les courts-métrages iraniens. Aussi, le processus de sélections des courts-métrages qui seront projetés, n’entraine pas la diffusion d’un appel aux films et l’invitation des cinéastes en question.
La sélection des courts-métrages projetés lors du festival sera le fruit de consultation avec un groupe de professionnels iraniens dans le domaine de courts-métrages, conformément aux spécificités des interlocuteurs du festival.
Monsieur Hossein NAMAZI, écrivain et réalisateur iranien, né en 1981, a suivi des études de cinéma en Iran, et il a mené des activités multiples dans le domaine des courts-métrages. Son dernier long-métrage intitulé « Appendicite » a été porté à l’écran dans différents pays et a remporté plusieurs prix dans des festivals en Iran et à l’étranger.
Parmi les activités de Monsieur NAMAZI, il faut citer : Membre du Conseil de production de films dans différents centres cinématographiques, Responsabilité dans le domaine de production au sein de la Société du Cinéma des Jeunes iraniens en tant que premier et plus importante instance de production de courts-métrages en Iran, Membre du comité de sélection et jury dans différents festivals de courts-métrage en Iran, Réalisation de séries télévisées, Enseignement de l’écriture et de la Réalisation, Ecriture de scripte.